Métier bien payé que personne ne veut faire (top 10)

métier bien payé que personne ne veut faire
MétierSalaire net mensuel moyenFormation requisePourquoi il est peu demandé
Égoutier1 800 à 2 500 €Formation interne ou CAP CanalisateurConditions souterraines, confinement, odeurs
Ouvrier sur plateforme2 400 à 5 000 €CAP technique + formation BOSIETIsolement, rythme 12h/jour, vie en mer
Soudeur industriel2 000 à 4 000 €CAP ou titre pro soudureChaleur, bruit, travail physique et minutieux
Éboueur1 500 à 2 300 €Sans diplôme, formation interneTravail physique, saleté, horaires matinaux
Thanatopracteur1 800 à 2 700 €Diplôme national + habilitationContact direct avec la mort, pression émotionnelle
Cordiste1 800 à 3 500 €CQP cordiste + métier de baseVertige, travail suspendu, conditions météo difficiles
Chauffeur poids lourd1 500 à 3 000 €Permis C/CE + FIMOFatigue, solitude, vie loin de la maison
Boucher1 700 à 3 000 €CAP BoucherPhysique, horaires tôt, manipulation de viande
Dératiseur1 500 à 2 300 €Certibiocide (2-3 jours)Contact avec les nuisibles, produits chimiques
Agent funéraire1 600 à 2 800 €Formation de 70 h obligatoireTristesse, relation au deuil, image lugubre

Égoutier

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Description du métier

Il inspecte, nettoie et répare les égouts pour éviter les bouchons, les inondations et les risques sanitaires. Il évolue dans un environnement souterrain, souvent confiné, humide et peu engageant.

Ce métier fait fuir à cause de l’image dégradée qu’il renvoie : odeurs, rats, obscurité, gaz toxiques… Pourtant, ce travail est fondamental pour la salubrité des villes.

Les égoutiers interviennent en binôme, équipés de tenues de protection, de détecteurs de gaz, et de matériel de pompage. Ils assurent un service de première nécessité qui évite à nos villes de basculer dans l’insalubrité.

Malgré son utilité publique, ce métier souffre d’un manque de candidats dans toutes les régions.

Salaire

Un égoutier débutant dans la fonction publique touche en moyenne 1 700 à 1 900 € brut par mois, soit 1 400 à 1 550 € net. En intégrant les primes d’insalubrité, de pénibilité, de nuit ou d’astreinte, le salaire peut rapidement dépasser 2 000 € net.

À Paris ou dans les grandes métropoles, certains égoutiers expérimentés atteignent 2 300 à 2 500 € net par mois.

Ce niveau de revenu est élevé au regard du niveau de diplôme exigé, ce qui fait de ce métier un bon exemple de travail difficile mais bien payé. Il offre en plus une stabilité de l’emploi et des avantages sociaux solides.

Formation

Le métier est accessible sans diplôme spécifique.

Il faut en priorité être en bonne forme physique, supporter les environnements confinés et humides, et savoir travailler en équipe. La plupart des recruteurs (mairies, services d’assainissement, entreprises privées comme Veolia ou Suez) proposent une formation interne à la sécurité et aux gestes techniques.

Pour se professionnaliser davantage, il est possible de suivre un CAP Agent de propreté urbaine ou un CAP Canalisateur. Ces cursus sont accessibles dès la 3e ou dans le cadre d’une reconversion via des organismes comme l’AFPA. La formation dure en général moins d’un an, en alternance ou en centre.

Ce métier est donc une excellente option pour toute personne en reconversion qui souhaite travailler rapidement et toucher un salaire correct, sans passer par plusieurs années d’études.

Ouvrier sur plateforme pétrolière

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Description du métier

L’ouvrier sur plateforme pétrolière travaille en mer, souvent à des centaines de kilomètres des côtes.

Il participe à l’extraction, l’entretien ou le transport du pétrole et du gaz. Les profils sont variés : soudeurs, mécaniciens, foreurs, techniciens de maintenance ou cuisiniers.

La vie sur plateforme suit un rythme intense : 12 heures de travail par jour, 7 jours sur 7, pendant 14 à 28 jours d’affilée.

Les conditions sont difficiles : mer agitée, froid, bruit constant, isolement. Les logements sont partagés, les horaires contraints, et les sorties interdites. C’est un mode de vie à part entière, qui décourage beaucoup de monde malgré les salaires élevés.

Salaire

Un ouvrier débutant touche entre 3 000 et 4 500 € brut par mois, soit environ 2 400 à 3 500 € net. Ce montant varie selon le métier, l’ancienneté et les primes d’éloignement ou de danger.

Sur certains postes techniques comme soudeur spécialisé ou foreur confirmé, les salaires peuvent dépasser 5 000 € net mensuels. Le logement et les repas étant pris en charge, l’ouvrier offshore peut épargner une grande partie de son salaire.

Certains réussissent à mettre de côté plusieurs dizaines de milliers d’euros par an.

Un bon exemple de métier difficile mais très bien payé, réservé à ceux qui acceptent une vie isolée durant une partie de l’année.

Formation

Il faut posséder un métier technique : soudeur, électricien, mécanicien, tuyauteur.

Ces compétences s’acquièrent avec un CAP ou un titre professionnel. Ces formations durent en général 6 à 12 mois et sont accessibles en apprentissage ou en reconversion.

Il faut obligatoirement passer une formation de sécurité offshore appelée BOSIET. Elle dure quelques jours et apprend à réagir aux situations d’urgence en mer (évacuation, feu, chute à la mer, premiers secours).

Les employeurs recherchent des profils qualifiés, capables de travailler en équipe, endurants et mentalement solides. Certaines entreprises forment directement en interne les nouveaux embauchés si le profil correspond.

Ce métier représente une vraie opportunité de reconversion professionnelle pour toute personne qui souhaite gagner rapidement de l’argent, vivre une expérience unique, et s’assurer une place dans un secteur qui recrute.

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Soudeur industriel

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Description du métier

Le soudeur industriel assemble des pièces métalliques à l’aide de procédés thermiques comme le TIG, MIG ou l’arc électrique.

Il intervient dans des secteurs très variés : nucléaire, aéronautique, construction navale, pipelines, maintenance ferroviaire ou pétrochimie.

Le geste doit être précis, stable, et parfaitement exécuté. Une soudure ratée, c’est une fuite, une casse, un accident.

Ce métier demande un fort niveau de concentration, de la patience, et une excellente coordination œil-main.

Les conditions de travail peuvent être contraignantes : postures inconfortables, chaleur intense, environnement bruyant, parfois à l’extérieur en plein froid ou en hauteur.

Beaucoup renoncent à s’y former à cause de ces difficultés. Et pourtant, les soudeurs qualifiés manquent cruellement dans toute la France.

Salaire 

Un soudeur débutant gagne environ 1 800 à 2 000 € brut par mois, soit 1 400 à 1 600 € net. Mais très vite, avec la spécialisation et l’expérience, ce chiffre grimpe.

Un professionnel confirmé dans le secteur nucléaire ou pétrolier peut gagner jusqu’à 3 500 voire 4 000 € net par mois.

Les soudeurs ayant une double compétence (cordiste-soudeur, soudeur-tuyauterie industrielle) ou ceux acceptant des missions à l’étranger peuvent atteindre 5 000 € net mensuels sur certains chantiers.

Ce métier manuel, souvent mal perçu, permet de très bien gagner sa vie, tout en ayant une certaine liberté de mouvement sur le marché du travail.

Formation

Le plus fréquent est le CAP Réalisations industrielles en chaudronnerie ou soudage, accessible après la 3e.

Pour les adultes, il est possible de suivre un titre professionnel de soudeur via l’AFPA ou des centres labellisés. La durée de formation varie de 4 à 9 mois, selon le niveau visé.

Une fois formé, le soudeur peut évoluer rapidement : qualification en soudure haute pression, travail sur pipeline ou sur site nucléaire, encadrement d’équipe. C’est un métier très recherché, qui garantit une employabilité immédiate et des salaires en constante progression.

Éboueur

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Description du métier

L’éboueur, aussi appelé ripeur, est celui qui collecte les ordures ménagères dans les villes.

Il travaille très tôt le matin, parfois la nuit, exposé aux intempéries, à la poussière et aux odeurs. Il court derrière le camion, soulève les bacs, vide les poubelles et s’assure que tout le quartier est propre pour le lendemain.

Ce métier est physiquement exigeant, et socialement peu valorisé.

Chaque année, des milliers de postes sont à pourvoir car les municipalités manquent cruellement de personnel.

Salaire

Un éboueur démarre à un peu plus que le SMIC avec les primes.

Le salaire moyen d’un ripeur en début de carrière tourne autour de 1 500 à 1 700 € net par mois, grâce aux indemnités de nuit, d’insalubrité, de panier-repas ou d’astreinte.

Avec l’ancienneté et les évolutions de poste (chauffeur de benne, chef d’équipe), le salaire grimpe à 2 000, voire 2 300 € net mensuels dans certaines grandes villes. Les agents de collecte à Paris, Lyon ou Marseille bénéficient aussi de primes municipales qui améliorent sensiblement la rémunération.

Formation

Aucune formation préalable n’est exigée !

Il suffit de postuler directement auprès d’une mairie, d’un syndicat de traitement des déchets ou d’un prestataire comme Veolia, Suez, Derichebourg, etc.

Une formation de sécurité est ensuite délivrée en interne (gestes et postures, règles de tri, sécurité sur la route). Le permis poids lourd est un atout si l’on souhaite devenir conducteur de benne.

Un ripeur peut se former sur le terrain en quelques semaines.

Il existe aussi des CAP en propreté urbaine ou maintenance des collectivités, mais ces diplômes restent facultatifs.

Thanatopracteur

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Description du métier

Le thanatopracteur réalise les soins de conservation sur les personnes décédées.

Il prépare les corps pour la présentation à la famille avant l’inhumation ou la crémation (injection de produits, le maquillage, la coiffure, la reconstruction dans certains cas).

Son objectif : redonner au défunt une apparence apaisée et digne.

Le métier fait peur. Il exige de travailler au contact de la mort, dans un environnement froid et technique. Il faut gérer ses émotions, son hygiène, et respecter un protocole très strict.

Peu de personnes s’y intéressent naturellement. Pourtant, le secteur est en recherche constante de professionnels, notamment dans les zones rurales ou les villes moyennes.

Salaire

Un débutant salarié gagne entre 1 800 et 2 300 € brut par mois, soit 1 400 à 1 800 € net selon les régions.

Avec l’expérience et la maîtrise de soins plus complexes, ce salaire évolue jusqu’à 3 000 à 3 500 € brut, environ 2 500 € net mensuels.

Ceux qui se lancent en indépendant, en travaillant pour plusieurs entreprises de pompes funèbres, peuvent atteindre 3 500 à 4 000 € brut par mois, en fonction du nombre d’interventions.

Les soins étant facturés entre 120 et 400 € l’acte, un professionnel avec un bon réseau réalise une excellente marge s’il organise bien son activité.

Formation

Il faut obtenir le diplôme national de thanatopracteur, délivré par le ministère de la Santé.

Pour s’y inscrire, le bac est requis. La formation se déroule sur 9 à 12 mois, et comprend une partie théorique (anatomie, hygiène, réglementation) et 100 soins pratiques obligatoires, encadrés dans un laboratoire agréé.

L’accès est sélectif : il faut postuler dans un des rares centres agréés en France. Une fois le diplôme obtenu, une habilitation préfectorale est obligatoire pour exercer. Le permis B est également indispensable, car les déplacements sont fréquents.

Cordiste

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Description du métier

Le cordiste réalise des travaux d’accès difficile, suspendu dans le vide. Il peut s’agir de nettoyage de vitres en hauteur, de réparation de façades, d’élagage, de peinture sur pylône, de maintenance de ponts ou d’interventions en milieu naturel.

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C’est un métier physique, technique et vertigineux.

Il faut grimper, se suspendre, gérer ses outils dans les airs, parfois à des dizaines de mètres du sol. Le froid, le vent ou la pluie n’arrêtent pas les interventions. Cette réalité, combinée à la peur du vide, freine la plupart des candidats.

Salaire

Un cordiste débutant gagne entre 1 900 et 2 300 € brut par mois, soit 1 500 à 1 800 € net. Dès que l’expérience s’installe, et avec certaines qualifications (soudure, maçonnerie, peinture), le salaire grimpe à 2 500 à 3 000 € brut, soit 2 000 à 2 400 € net.

Sur des missions spécifiques (chantier industriel, pylône haute tension, interventions en offshore), le revenu peut dépasser 3 500 € net, avec les primes de déplacement ou de danger.

Les cordistes travaillant à l’étranger (Canada, Suisse, plateformes pétrolières) atteignent parfois 5 000 € net pour quelques semaines de travail.

Ce métier demande de l’endurance, mais la rémunération est à la hauteur du risque, avec une très bonne mobilité entre les régions et les secteurs.

Formation 

Pour exercer légalement, il faut obtenir un CQP Cordiste (Certificat de Qualification Professionnelle) ou un CATC (Certificat d’Aptitude aux Travaux sur Cordes). Ces formations durent entre 6 semaines et 4 mois, selon le niveau, et sont proposées par des centres spécialisés.

Un métier de base est requis : maçon, peintre, soudeur, élagueur.

Ces compétences sont « adaptées » à la verticalité via les formations cordistes. Des organismes comme le GRETA, l’INHNI ou des écoles privées proposent ces cursus.

Le métier est physiquement exigeant, mais accessible à ceux qui aiment le sport, l’extérieur, et l’action.

En reconversion, cela peut devenir un tremplin vers des missions bien payées et un rythme de travail hors du commun !

Conducteur de poids lourd

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Description du métier

Il peut livrer en ville, entre entrepôts ou à travers l’Europe selon les missions. Une journée type comprend des heures de conduite, des chargements, des déchargements, le suivi des bons de livraison et la vérification du véhicule.

Ce métier demande de la rigueur, de l’autonomie et une grande résistance à la fatigue. Il impose de longues heures seul au volant, parfois de nuit ou très tôt le matin. Les routiers dorment régulièrement dans leur cabine, loin de chez eux, ce qui freine de nombreux candidats.

Le manque de vie sociale, les contraintes horaires et la solitude expliquent que peu de gens veuillent devenir chauffeurs, malgré les salaires attractifs et les offres d’emploi abondantes.

Salaire

Un débutant titulaire du permis C (camion porteur) gagne environ 1 500 à 1 700 € net par mois. Avec l’ancienneté, le passage au permis CE (semi-remorque) et les trajets longue distance, le salaire atteint facilement 2 000 à 2 300 € net.

En acceptant les découchés (nuits hors domicile), les heures de nuit et les transports de matières dangereuses, certains chauffeurs montent à 3 000 € net par mois, voire 4 000 € net sur des postes spécialisés ou à l’international.

Les employeurs offrent également des primes repas, des paniers journaliers et des heures supplémentaires payées.

Formation

Un permis poids lourd (C ou CE selon le véhicule) est exigé, il faut aussi suivre la FIMO (Formation Initiale Minimum Obligatoire) de 140 heures, obligatoire pour exercer en tant que professionnel.

Ces formations sont accessibles dès 21 ans, dans des auto-écoles ou centres spécialisés comme l’AFTRAL ou Promotrans. La durée varie de 2 à 4 mois, avec des aides possibles via Pôle emploi, notamment pour les reconversions.

Avoir un bon sens de l’orientation, respecter les règles de sécurité, et aimer conduire sont les qualités essentielles.

Une fois formé, le travail ne manque pas : les entreprises de transport recrutent en continu partout en France.

Boucher

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Description du métier

Le boucher découpe, désosse, prépare les pièces, conseille les clients sur les cuissons ou les recettes. Il travaille en grande surface, en boucherie traditionnelle, ou à son compte.

C’est un métier manuel, debout, physique, souvent en chambre froide. Il faut manipuler des carcasses, supporter la vue du sang, et être à l’aise avec les odeurs. Le travail commence tôt (souvent à 5h) pour préparer les produits avant l’ouverture.

La pénibilité du métier et la baisse d’intérêt des jeunes pour les filières artisanales expliquent que les boucheries peinent à trouver du personnel. Pourtant, c’est un métier sûr, avec des débouchés solides et une rémunération motivante.

Salaire

Un boucher salarié démarre autour de 1 500 à 1 700 € net par mois. En devenant chef boucher en grande surface ou en acquérant de l’expérience en boucherie artisanale, le salaire grimpe à 2 000 puis 2 500 € net, voire 3 000 € net avec les primes.

Un boucher à son compte peut gagner entre 2 500 et 4 000 € net selon la clientèle, l’emplacement et la qualité des produits vendus. Certains atteignent plus encore dans les zones où la demande est forte, notamment dans les petites villes rurales.

La population vieillit, les bouchers partent à la retraite, et des milliers de commerces cherchent un repreneur.

Formation

Le parcours classique est le CAP Boucher, suivi du BP Boucher pour évoluer. Ces diplômes s’obtiennent en 2 à 3 ans, généralement en alternance, ce qui permet d’apprendre sur le terrain.

Pour les adultes en reconversion, le CAP peut être réalisé en un an via des organismes comme l’AFPA ou des CFA métiers. Il est aussi possible de se former sur le tas dans certaines boucheries qui acceptent de former un apprenti sans expérience.

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Le métier demande une bonne dextérité, un bon contact client, et une résistance physique.

Pour celles et ceux qui aiment les produits de qualité et souhaitent travailler rapidement avec un bon salaire, devenir boucher est une reconversion professionnelle concrète et durable.

Dératiseur

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Description du métier

Le dératiseur, aussi appelé technicien hygiéniste ou technicien 3D (dératisation, désinsectisation, désinfection), traque les nuisibles : rats, souris, cafards, punaises de lit, frelons, etc.

Il intervient chez les particuliers, dans les restaurants, les immeubles ou les entreprises, pour éliminer les infestations et sécuriser les lieux.

Ce métier exige de manier des produits chimiques, de travailler dans des endroits sales (caves humides, cuisines infestées), de gérer les peurs et les dégoûts des clients. Le contact avec les rongeurs ou insectes décourage naturellement beaucoup de personnes.

L’image négative liée aux nuisibles, l’idée d’un travail « sale » ou dévalorisé socialement explique que peu de candidats se présentent, malgré une forte demande et des perspectives de carrière réelles.

Salaire

Un technicien dératiseur débute autour de 1 400 à 1 600 € net par mois, selon la région et l’entreprise. Les sociétés de propreté, comme Rentokil, Avipur ou Hygiène Office, proposent généralement des primes d’intervention et d’astreinte qui améliorent nettement le salaire.

Avec de l’expérience, un chef d’équipe ou un technicien spécialisé (secteurs sensibles, désinfection hospitalière) peut atteindre 2 000 à 2 300 € net mensuels. Un dératiseur indépendant qui se crée une clientèle (restaurateurs, syndics, commerces) peut gagner jusqu’à 3 000 à 3 500 € net s’il organise bien son activité.

Formation

Aucune formation scolaire obligatoire.

Le seul prérequis légal pour utiliser des produits biocides professionnels est d’obtenir le Certibiocide, une certification délivrée après une formation de 2 à 3 jours.

Beaucoup d’entreprises recrutent directement des personnes motivées, puis les forment en interne et les envoient passer cette certification. Des formations complémentaires sont possibles en hygiène, gestion des nuisibles ou hygiène hospitalière, mais elles ne sont pas exigées au départ.

Le permis B est requis car le dératiseur se déplace de site en site.

Il faut aussi avoir le goût du terrain, ne pas avoir peur des animaux, et être capable de rassurer les clients stressés. En reconversion, c’est un métier accessible rapidement, qui permet de se lancer sans longues études et d’atteindre une bonne stabilité financière.

Agent de pompes funèbres

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Description du métier

L’agent de pompes funèbres, aussi appelé conseiller funéraire, prend en charge l’organisation complète des obsèques. Il accueille les familles, les guide dans les démarches administratives, prépare la cérémonie et coordonne les différents intervenants (crématorium, marbrier, cimetière, etc.).

Il peut assurer le portage du cercueil et accompagner le convoi funéraire.

C’est un métier humain, mais chargé émotionnellement, car il faut être à l’écoute de la douleur des proches tout en gérant la logistique dans un moment de stress.

Ce métier attire peu de monde, car travailler au contact de la mort fait peur, et beaucoup pensent à tort qu’il n’y a pas d’évolution ni de bonne rémunération. Pourtant, le funéraire recrute activement, avec de vrais parcours professionnels et un bon niveau de salaire.

Salaire

Un débutant sans diplôme gagne autour de 1 400 à 1 600 € net par mois. Une fois diplômé, et avec un peu d’expérience, le salaire monte à 1 800 à 2 000 € net mensuels, surtout dans les grandes villes ou les groupes nationaux (comme PFG, Roc Eclerc, Le Choix Funéraire).

Un conseiller qui devient maître de cérémonie ou chef d’agence peut gagner 2 500 à 3 000 € net par mois, avec des primes sur les prestations vendues. En tant qu’indépendant, les revenus peuvent varier, mais certains franchisés ou créateurs de pompes funèbres dégagent des revenus très confortables.

Le métier est donc bien payé à moyen terme, avec des perspectives d’évolution vers la vente, la gestion ou la direction d’agence.

Formation

La profession est réglementée : il faut suivre une formation obligatoire de conseiller funéraire, d’environ 70 heures, ainsi qu’une formation complémentaire de maître de cérémonie.

Ces modules peuvent être réalisés à distance ou en centre, sur quelques semaines, pour un coût compris entre 1 500 et 2 500 € (souvent pris en charge par l’employeur).

Le bac n’est pas requis.

Il faut avoir un bon relationnel, de l’empathie, une tenue irréprochable et être capable de gérer l’administratif. Les entreprises recrutent régulièrement sans expérience, à condition d’avoir un vrai sens du service.

Foire aux questions

Quel est le métier le mieux payé sans diplôme en France ?

Le métier d’ouvrier offshore sur plateforme pétrolière fait partie des mieux rémunérés sans diplôme long. Avec une formation technique de quelques mois, il est possible de gagner jusqu’à 4 000 à 5 000 € net par mois, grâce aux primes d’éloignement et de danger.

Comment accéder à un métier bien payé rapidement ?

Pour accéder rapidement à un métier bien payé, visez une formation courte (moins d’un an) dans un secteur en tension. Par exemple, soudeur, dératiseur, chauffeur routier ou cordiste. Ces métiers recrutent activement, avec un niveau de qualification accessible et un salaire attractif dès les premiers mois.

Est-ce que ces métiers sont stables sur le long terme ?

Oui. Tous les métiers listés dans l’article offrent une forte stabilité, car ils répondent à des besoins de base : transport, hygiène, assainissement, funéraire, alimentation. Ce sont des professions difficiles à délocaliser, et souvent à l’abri des crises économiques.

Quel métier manuel choisir pour une reconversion ?

Parmi les métiers manuels adaptés à une reconversion, le boucher, le soudeur et le plombier sont de très bonnes options. Ils permettent de se former rapidement, d’entrer sur le marché du travail sans attendre, et d’atteindre des salaires nets de 2 000 à 3 000 € par mois avec l’expérience ou en indépendant.

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