Santé au travail

La travail bon pour la santé ? Vraiment ? Voici 10 contre exemples…

travail bon santé
Written by Meghan Myers

Et ***de, c’est déjà lundi matin, le week-end est passé bien trop vite et déjà ce foutu réveil strident qui annonce un retour à une réalité bien moins funky.

Alors que l’on s’extirpe du lit et des bras de Morphée, une intuition nous indique que ce qu’on s’apprête à faire, ce n’est pas très sain…il ne faut pas enfouir nos intuitions, elles sont généralement plutôt fondées.

Oui, nos emplois peuvent s’avérer mauvais pour notre santé. Comment ? Mais le travail, c’est la santé non ?

Pas toujours, nous allons voir que de loooooooongues heures au sein d’une journée ennuyeuse ou des tâches stressantes peuvent avoir un effet négatif sur la santé.

« Par chez moi la santé c’est pas l’travail c’est la prison » – Davodka (poète des temps modernes)

1. Tout commence dans la mailbox !

Le début des courriers électroniques a marqué la fin de l’écriture manuelle et fastidieuse de lettres, de problèmes de communication en tout genre et de fax à moitié lisibles.

Mais il s’avère pourtant que l’ère e-mail n’est pas si bonne que ça, selon la science…

Et je suis sûr que vous voyez pourquoi…ces boites mails sont en effet des endroits où l’être humain aime machinalement se rendre pour un oui ou pour un non toutes les 14 minutes (chiffre totalement inventé, mais vous voyez le genre).

Quand on check régulièrement les nouveaux messages, on est davantage stressé et moins concentré.

Il faut à tout prix parvenir à éviter de vérifier constamment ses courriels, et un excellent geste peut être de se déconnecter de sa messagerie sur son smartphone ou ne pas checker en dehors des heures de bureau.

2. La station assise prolongée, véritable faucheuse

Dans 5 ans, peut-être pourra-t-on lire sur la plaque professionnelle fixée à votre bureau (gravée par l’intermédiaire de ce site) : « ci-git Michel, mort le cul vissé à sa chaise ».

Le fait est que de vous asseoir à votre bureau pourrait vous tuer.

Je ne plaisante pas, des études suggèrent que les adultes qui s’assoient sur une chaise 11 heures par jour sont 40 % plus susceptibles de mourir que les travailleurs qui ne s’assoient que quatre heures par jour en moyenne.

Pas étonnant que les bureaux debout soient autant en vogue.

Si vous n’avez pas envie d’aller jusque travailler debout ou semi debout, de simples gestes comme de placer l’imprimante à l’autre bout de la pièce ou aller draguer la petite réceptionniste 5 étages plus bas pour vous encourager à vous lever peut faire une grande différence.

3. To work or not to work ? Là est la question Jean Mich’ !

Nous sommes beaucoup à préférer faire notre job que d’en arriver à accepter un chômage rémunéré à rien glander.

Toutefois, il semblerait que notre santé mentale pourrait bénéficier de ne pas travailler plutôt que d’accomplir des tâches que nous haïssons au plus profond de notre être.

Des recherches universitaires australiennes ont révélé que ceux qui avaient l’impression de ne pas avoir de contrôle sur leur travail, d’être mal payés ou d’être peu reconnus pour leurs efforts étaient en moins bonne santé mentale que ceux qui étaient sans emploi avant de trouver un meilleur emploi.

La leçon n’est don pas de se mettre au chômage pour ne rien faire Michel, juste de considérer sa santé mentale, et de faire le point. Si votre travail a une incidence négative sur votre santé mentale…peut-être faut-il régir l’ami !

4. Heures supp’, clopes supp’

Nous vivons dans un monde formidable où l’on a augmenté la croissance au point d’augmenter la cadence et de devoir en faire toujours plus et de passer toujours plus d’heures au bureau.

Il va sans dire que si ces heures supplémentaires ont peu d’impact sur notre compte bancaire, elles en ont sur notre santé.

Des études suggèrent en effet que cela peut vous amener à fumer plus Michel, à faire moins d’exercice et à voir le médecin moins souvent…

« Ouais mais fumer ça réduit le stress ! »

Tu la vois celle-là Michel ?

À court terme peut-être (on parle de quelques minutes), mais à long terme mon pauvre…allez plutôt respirer l’air frais quand le stress monte.

5. La promotion

Vous avez eu une promotion Michel ? Félicitations, youpi ! Champain shower même !

Oui, mais non Michel, des études révèle que cette promotion n’est peut-être pas aussi bonne que vous le pensiez au départ. Un salaire plus élevé peut avoir ses avantages, mais le stress et les heures supplémentaires associés à l’ascension de cette échelle de carrière peuvent aussi entraîner une diminution de la santé mentale d’environ 10%…

Réfléchissez bien avant d’accepter, déterminez si la rémunération et les avantages sociaux supplémentaires vaudront la peine d’assumer les responsabilités et le stress supplémentaires.

6. Embrassez l’ennui, embrasser la maladie

Si la seule pensée d’aller travailler vous fait bâiller, alors attention Michel…

L’ennui peut vous rendre malade, complètement malade même.

Des recherches ont révélé que les travailleurs qui s’ennuient se tournent vers le café, le tabac, l’alcool et les putes le chocolat pour tenter de se réconforter.

D’autres recherches suggèrent que les travailleurs qui se plaignent d’ennui chronique sont deux fois et demie plus susceptibles de mourir avant l’âge prévu en raison d’une crise cardiaque ou d’un AVC !

Voici votre plan anti ennui Michel : variez les tâches que vous faites si vous le pouvez, ou essayer de passer du temps à discuter avec vos collègues qui s’ennuient eux aussi (qui travaille dans cette boîte au juste ?), cela vous aidera non seulement à réduire l’ennui, mais aussi à avoir des perspectives différentes sur votre travail !

7. Le travail doit rester au travail !

Travailler en dehors des heures de travail est une malédiction, que dis-je une malédiction, c’est une aberration.

Vous sortez tranquillement du bureau, vous vous entassez avec 1000 pékins dans un métro bondé, vous luttez pour rentrer chez vous sous un temps dégueulasse pour avaler une soupe minute…devant vos mails ?!?

Quoiiiiii ?!

La distinction entre les heures de bureau et les périodes « off » n’a jamais été aussi floue (merci les iPhones de fonction), et cela a un effet négatif sur notre santé. Des études ont révélé que les travailleurs qui vérifient leurs emails à la maison après le travail sont plus stressés et moins concentrés, bim !

Il est très important pour vous Michel de prendre une pause appropriée, de couper du travail une fois les portes de ce dernier franchies. Répondre à un e-mail le lendemain lorsque vous êtes frais et bien éveillé sera beaucoup mieux qu’une réponse rapide lorsque vous êtes fatigué.

8. L’anxiété nous guette

C’est un fait triste, mais 1 travailleur sur 9 développera une sorte de trouble anxieux au cours de sa vie.

Une étude menée en Nouvelle-Zélande a révélé qu’une femme sur sept et un homme sur dix ayant des niveaux élevés de pression au travail ont des problèmes de santé mentale.

Si votre travail vous stress, rappelez-vous qu’il ne vaut jamais la peine de compromettre votre santé au travail.

Faites une pause Michel, rechargez vos batteries et essayez d’employer des techniques pour minimiser le stress.

Faites-vous également graver une plaque professionnelle avec écrit « Michel est off », si besoin, c’est juste ici.

Si votre charge de travail est trop conséquente, discutez-en avec vos collègues et cherchez la meilleure façon de rééquilibrer votre journée de travail afin de pouvoir composer avec la pression.

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Meghan Myers